Heures sup': faire travailler plus pour gagner plus

Depuis la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires début juillet par le Parlement, la droite critique cette mesure, qui donnait du pouvoir d'achat aux salariés.

Certains patrons s'en plaignent, pour eux cela va les désinciter à embaucher.

Depuis 2007, le chômage n'a cessé d'augmenter, le pouvoir d'achat des salariés pauvres s'est dégradé, la création d'emploi est frileux, la pauvreté a doublé voire triplé... etc.

La droite donne ses leçons après dix ans de règne qui n'ont pas laissé beaucoup d'espoir à notre pays.

La défiscalisation des heures supplémentaires a surtout bénéficié aux patrons qui pouvaient faire travailler 40h voir 45h un salarié tout en payant 35h de charges patronales. En clair, "faire travailler plus pour gagner plus". On se plaint ensuite que les caisses de la Sécurité Sociale et des régimes de Retraite sont vides alors que beaucoup de patrons embauchent à tour de bras pour venir pleurnicher que les charges patronales sont déjà trop élevées. Paradoxe patronal.

Les patrons aimeraient embaucher, licencier, faire des profits sans payer la main d'oeuvre et sans financer la Sécurité Sociale. Attention, car c'est notre système sociale instauré en 1945 par le Gouvernement provisoire qui est de plus en plus remis en cause, alors que d'un autre côté la pauvreté augmente en flèche et que la récession ne fera qu'accélérer ce processus.

Tout le monde a cru, et croit toujours, que le slogan de Nicolas Sarkozy est possible. Il faudrait un petit peu plus de misère pour que les gens ouvrent les yeux. La solidarité a quitté l'esprit national.